Des paysages grandioses

Le Pech de Bugarach

Magnifique panorama à 360°

Les incontournables

Il est le Pic à gravir pour tous les passionnés de nature. Majestueux au milieu de la Vallée, il domine les Corbières avec ses 1231m d’altitude. Son ascension, entrecoupée de magnifiques point de vue de part et d’autre de la vallée se termine sur un magnifique panorama à 360° sur le Pic du Canigou, la plaine du Roussillon et la mer Méditerranée, la chaîne des Pyrénées ariégeoises et la Haute Vallée de l’Aude jusqu’à la Montagne Noire au-dessus de Carcassonne.

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Pourtant que la montagne est belle

Calme, sérénité et nature préservée sont les maîtres mots qui désignent ce moment où l’on se retrouve seul, entre amis ou en famille dans la forêt qui précède la petite « grimpette ». L’agriculture encore très présente dans le paysage, permet l’entretien d’un milieu ouvert favorable au bien-être.

Attention, l’équipement minimum est indispensable pour la randonnée : bonnes chaussures, sac à dos, gourde d’eau, encart sucré, k-way, chapeau. Pensez à vous renseigner sur la météo!

Faites partie de ces privilégiés qui peuvent rester des heures sur le sommet à contempler cette immensité merveilleuse qu’offre son panorama.

« Une montagne à l’envers » ? Un peu de géologie

Le Pech de Bugarach, seul piton au milieu de la vallée, est une véritable et rare curiosité géologique. Il est le témoignage de la poussée des Pyrénées dû au rapprochement des plaques Ibérique et Européenne. Les roches se sont plissées formant l’anticlinal puis cassées pour finir par se chevaucher. La montagne, issue d’un plissement couché, voit les couches supérieures plus anciennes, se poser sur les couches inférieures, d’où son surnom de « Montagne inversée » car cela devrait être le contraire. La base de la montagne est constituée de sédiments de -70 millions d’années alors que le sommet date de -135 millions d’années. Ce que l’on voit en haut devrait être en bas. Bugarach, possède donc la particularité d’être formé par un pli anticlinal, certes, mais totalement inversé.

Qui n’a pas entendu parler du Pech de Bugarach ?

Point culminant des Corbières et emblématique par sa configuration géologique oui, mais pas que… Depuis la nuit des temps, ce mont magistral des Corbières a su susciter mythes et légendes.

Pour la petite histoire, le Pech devrait son nom à « Bug » et « Arach », 2 lutins partis implorer le grand Dieu Jupiter pour protéger les terres des foudres de Cers, fils d’Éole, père des vents et des tempêtes. Rejeté de tous, il ravageait les récoltes, saccageait les maisons et détruisait les arbres et les fleurs. Bug grimpa sur les épaule d’Arach pour mieux se faire entendre du Maître des cieux. Jupiter se laissa fléchir et dressa un promontoire protecteur, fait du mont même sur lequel les deux lutins s’étaient placés pour l’implorer. A l’abri de ce nouveau rempart, qui portera désormais le nom de Bugarach, toute la plaine du Roussillon et le plateau des Corbières ne craindront plus les colères désastreuses de Cers. Le Mont Bugarach fut créé. Il paraitrait que par la suite, Cers ne se tint pas battu, se sentant bloqué, il se changea en tramontana et continue de souffler et d’inquiéter les arbres et paysans.

Au-delà de cette légende, il s’avère que le Pech de Bugarach a une forte influence vibratoire, on dit qu’il émanerait une énergie singulière, puissante et unifiant qui dérèglerait certains appareils électroniques.

Le Pech de Bugarach a beaucoup fait parler de lui en 2012. Selon la fin du calendrier maya, la fin du monde devait avoir lieu en décembre 2012. Seul le Pic Bugarach et les habitants à 10km à la ronde serait épargnés. De nombreuses télévisions françaises et étrangères se sont emparées du site durant plusieurs jours, le village de Bugarach faisant la une de l’actualité nationale et internationale.

Légendes, fin du monde, atmosphère particulière, garage à ovni… depuis des décennies, les mythes et légendes ont marqué les territoires et alimentent les conversations.

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